Alors ? Colonie dépotoir ?
Pas seulement. Il n'empêche que l'Algérie fut utilisée aussi pour isoler des opposants politiques ou des individus considérés inaptes qui embarrassaient la société française de l'époque. Elle permettait, à moindre frais, d'isoler du territoire ceux que le pouvoir estimait à tort ou à raison comme des gêneurs susceptibles de troubler l'ordre établi.

Ce dossier a été élaboré d'après l'étude de Louis-José Barbançon paru sur le site Criminocorpus http://criminocorpus.revues.org/153#toc , revue hypermédia qui rassemble des articles sur l'histoire de la justice, des crimes et des peines. Cette nouvelle publication vise à pérenniser l'expérience de publication réalisée depuis 2005 sur le portail Criminocorpus sous la forme de dossiers thématiques.
Les documents présentés ici en sont extraits et ne sont pas tous intégralement reproduits. Dans un souci de simplification, il nous a semblé intéressant de fragmenter les sources en pages distinctes présentant les différents aspects de la " transportation " en Algérie en 1848 ainsi que le profil des " éléments indésirables " qui en firent partie.
L'intégralité du travail remarquable de M Barbançon peut être consultée en visitant les liens signalés.

Historique Le choix de l'Algérie Exécution et bilan de la loi du 24 janvier 1850 Combien de transportés de 1848 ? Les origines des transportés Les repris de justice Les "dangereux" Leurs professions Leurs domiciles Leur âge Vers les "bagnes d'Afrique" ? Transportation ou déportation ? Décret du 27 juin 1848 Décret du 19 septembre 1848 Loi du 24 janvier 1850 Décret du 31 janvier 1850 Tableau Provenance des colons du 1er convoi : 08/10/1848 Le transport des colons français vers l'Algérie par les canaux du Centre en 1848 Additif sur les transportations ultérieures Expulsion de Jean Collaine en Algérie (1851-1854) Les transportés en Algérie de décembre 1851 du LANGUEDOC ROUSSILLON Les Nivernais transportés en Algérie après le coup d'état du 2 décembre 1851