Exécution et bilan de la loi du 24 janvier 1850
Selon Georgette Sers, un rapport du Gouverneur général de l'Algérie, daté du 12 avril 1849, propose Lambessa (Lambèse ndlr) au gouvernement ; le site de Tobna avait d'abord été envisagé, avant d'être abandonné parce que " non pacifié " (1). Pour les membres de la commission Crouseilhes, Lambessa présente un double avantage : primo Bathna (Batna ndlr) est le chef-lieu d'une subdivision militaire possédant une garnison suffisante pour assurer la sécurité de l'établissement en cas de révolte ; secundo, la distance de huit kilomètres permet de maintenir "une convenable séparation entre les transportés et les colons libres." (2) La réduction du chiffre des transportés constitue un élément supplémentaire qui joue en faveur du choix de l'Algérie et du centre de Lambessa ; le rapport Crouseilhes fait en effet remarquer que : Cependant sur place, à Lambessa, rien n'est vraiment prêt, aussi rajoute-t-on un article 14 à la loi qui prévoit que : L'article premier du décret d'application du 31 janvier 1850 le montre bien : Le décret d'application du 31 janvier 1850 édicte à cet effet en son article 5 : Une fois la loi rendue exécutoire, les derniers insurgés de Juin détenus à Belle-Ile seront donc dirigés vers la casbah de Bône (3)
http://criminocorpus.revues.org/153
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26 fev 2011