Fascistes " !! Le gros mot est lancé. L'anathème suprême. L'insulte fatale, la catégorisation infâme qui enferme le récipiendaire dans le coin des ordures à débarrasser. Certains n'ont que ce mot à la bouche. Quand ils veulent discréditer une adversaire, ils lui balancent l'injure suprème à la figure. Cela met un terme au débat d'idées et clos toute discussion intellectuelle ou historique.. On ne discute pas avec un fasciste. Au mieux on le méprise ou on le réduit au silence, au pire, on l'abat. Prononcez " fachiste " et vous sentirez les morsures de la schlague et entendrez le vacarme des bruits de bottes. Assigné à résidence, on ajoutera au besoin : peste brune, odeur nauséabonde, il se retrouvera associé aux " sombres heures de notre histoire " et dans la période des années 30. Les officiers de l'OAS furent et sont donc taxés de fascistes, factieux, félons, apprentis dictateurs, soldats perdus, j'en passe et des meilleures. Le souci c'est que les imprécateurs ne prennent même pas la peine de savoir ce que fut le fascisme, et qui sont ceux à qui ils destinent leurs condamnations pour les classer dans la catégorie des pestiférés infréquentables. S'ils avaient compulsé les états de service de ces militaires, ils auraient pu constater que c'est en partie grâce à eux que le fascisme et ses dérivés n'ont pu s'étendre à toute l'Europe. Et que c'est également en partie grâce à eux qu'ils peuvent déverser les flots d'immondices verbales à leur encontre, en toute liberté. Ignorants de l'histoire, ils fustigent ceux qui on fait l'histoire ; avec une notion floue de l'honneur et de la parole donnée, ils condamnent ceux qui en furent l'exemple ; sans amour de la France ils avilissent ceux qui on donné leur vie pour elle. Dans une époque où les mots patrie, nation et sacrifice écorchent la bouche il serait illusoire d'espérer autre chose que des diatribes enflammées vomies par des détenteurs de la morale et de la bien-pensance. Les tenants de la vrai vérité. Ces hommes haïs, rejetés et bannis de l'histoire, étaient au cœur de le mitraille pendant que les " zazous " existentialistes s'enivraient de jazz dans les caves de Saint germain des Près grâce aux revenus du marché noir. Vous trouverez dans ce dossier, quelques unes des plus fortes figures de militaires entrés en dissidence contre un chef de l'état parjure, qui utilisa leurs soldats dont ils avaient la responsabilité, comme chair à canon pour s'imposer et se maintenir au pouvoir. Il y aura également des acteurs, qui bien que n'ayant jamais été membres de l'OAS, y ont été inclus par les faiseurs d'histoire. Les placer dans la case des indésirables est une façon de les disqualifier à jamais. Une manière d'occulter l'analyse quant à leur motivations profondes. La paresse intellectuelle rejoint l'idéologie. C'est, bien entendu , tellement confortable. Les valeurs dont on nous rebat les oreilles sont à géométrie variable. Le camp du bien est normé et strictement délimité. Il est pur ! La pureté… Ce mot nous ramène à une époque nauséabonde, aux heures les plus sombres de notre histoire etc… Nota : Fascisme : Régime établi en Italie de 1922 à 1945, instauré par Mussolini et fondé sur la dictature du parti unique, l'exaltation nationaliste et le corporatisme. Doctrine ou tendance visant à installer un régime autoritaire rappelant le fascisme italien. (définition du Larousse). - Un Général républicain - Raoul Salan - Edmond Jouhaud - Antoine Argoud - Charles Lacheroy - Paul Gardy - Yves Godard - Jean Gardes Retour en haut de la page

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Mis en ligne le 07 novembre 2015