« L’important n’est pas de gagner ou de perdre ; l’important c’est de se battre »
(Lieutenant Roger Degueldre, du 1er REP (1))
« Le jour où les « Fells » entreront à Alger, j’espère trouver trois compagnons pour garder les faces du monument aux morts et tomber en tirant une dernière salve de P-M. »
(Roger Degueldre, chef des « commandos delta »)

1) Régiment Etranger de Parachutistes. Le 1er REP a été l’unité fer de lance du putsch des généraux du 21 avril 1961.

Le 5 juillet est un bien triste anniversaire. Celui des massacres d’Oran, auxquels j’ai consacré un article hier, et celui de l’indépendance de l’Algérie. La fin de 132 ans de présence française, mais aussi la fin de notre autosuffisance énergétique (et le début de l’invasion afro-maghrébine que nous subissons depuis plus d’un demi-siècle).
Pour tourner – une fois pour toute, définitivement – la page tragique de l’Algérie française, il fallait au pouvoir gaulliste un geste fort ; ce geste, ce sera l’assassinat – car il s’agit bien de cela – du lieutenant Roger Degueldre, le 6 juillet 1962.

Disons un mot de ce combattant exceptionnel, ce héros français oublié :
Roger (Hercule Gustave) Degueldre est né le 19 mai 1925 à Louvroil (Nord) dans une famille ouvrière, d’un père cheminot et d’une mère au foyer.
En 1940, lors de l’exode, il fuit, avec sa famille, l’avancée allemande pour se réfugier dans le sud de la France.
En 1942, à 17 ans, il remonte dans le Nord, entre clandestinement en zone occupée et s’engage dans un maquis FTP.
Puis il sert dans la 10e division d’infanterie motorisée qui participe à la réduction de la poche de Colmar en janvier 1945.
À la Libération, il choisit de s’engager dans la Légion étrangère, en adoptant pour l’occasion la nationalité belge (2). C’est en Indochine, au 1er REC – le célèbre « Royal-Etranger » (3) – qu’il va forger sa légende de guerrier capable de toutes les audaces.
Le 21 janvier 1950, Degueldre – qui a repris son vrai nom – maréchal des logis (sergent) s’illustre au feu en allant rechercher et sauver, sous la mitraille, le capitaine Hervé de Blignères.
Cet exploit, après beaucoup d’autres, lui vaudra la médaille militaire.
Son parfait mépris de la mort fait l’admiration des plus vieux légionnaires. Ses qualités guerrières lui permettront de passer une barrière quasi infranchissable à l’époque pour un sous-officier de Légion : Roger Degueldre a conquis au feu ses galons de lieutenant.
Après Diên-Biên-Phu, Roger Degueldre est muté dans ce qu’il reste du 1er BEP (4). Le voilà légionnaire-parachutiste.
Quand il arrive en Algérie, il est lieutenant, chevalier de la Légion d’honneur et médaillé militaire. En 1954, il a 29 ans et il fait la guerre depuis l’âge de 17 ans.

2) Il s’engage sous le nom d’emprunt de Legueldre.
3) Régiment Etranger de Cavalerie, surnommé le « Royal Etranger », c’est actuellement le seul régiment de cavalerie de la Légion étrangère.
4) Le 1er Bataillon Etranger de Parachutistes, anéanti une première fois à Cao-Bang et une seconde fois à Diên-Biên-Phu, renaîtra comme régiment (REP) en Algérie avant d’être définitivement dissous après le putsch d’Alger.

En Algérie, Degueldre continue à se battre. Lors de la semaine des barricades en janvier 1960, quand la fièvre commence à empêcher de dormir les défenseurs de l’Algérie française, il prononce devant les officiers du 1er REP un discours qui aura sans doute été le plus long de sa vie :
« … Vous affirmez que rien ne vous empêchera de garder l’Algérie à la France. J’ai prêté serment avec vous. Mais sachez bien qu’en ce qui me concerne, il sera respecté. J’irai jusqu’au bout ! ».
Un an plus tard, en janvier 1961, il se déclare en état d’insurrection et adresse une lettre à ses amis du REP :
«… Je viens de rejoindre la clandestinité. Les formes traditionnelles de notre combat ne me paraissent plus adaptées à l’action à mener pour sauvegarder l’Algérie française. Tenez-vous prêts à agir. La légalité est dépassée… ».
Et Degueldre devient un déserteur à part. Un déserteur qui continue à fréquenter le mess des officiers du REP et des régiments qu’il visite et qui voyage en tenue d’aviateur, avec des ordres de mission « en règle », dans des appareils de l’armée.
Un déserteur reçu comme un héros par ses camarades légionnaires et parachutistes.

Yves Courrière, dans « Les feux du désespoir » le décrit ainsi :
« Degueldre a 36 ans… Un visage très viril et par là même très beau, des traits lourds, des yeux clairs, une bouche presque féminine. Le cheveu châtain coupé très court. Le splendide para – 1,80 m – plus puissant qu’élancé… La parole est brève, le geste mesuré. Efficace. Voilà c’est un type efficace et qui a du poids… »
Après le putsch d’avril 1961, le lieutenant Degueldre est muté au 4e Étranger où… il ne se rendra pas.
Passé dans l’OAS, il crée et dirige les « commandos delta ». Pendant un an, les « commandos delta » vont faire trembler le pouvoir gaulliste.
Attentats, démonstrations de force, ils ne reculent devant rien pour éviter le parjure et la honte de l’abandon.
Leurs cibles principales : les « barbouzes » gaullistes lâchés contre les partisans de l’Algérie française.

À la tête des « commandos delta », Degueldre est de tous les combats, aussi dur avec lui-même qu’implacable avec les autres.
Poursuivi par toutes les polices, sa tête mise à prix, il est finalement trahi et arrêté le 7 avril 1962.
Juin 1962 voit arriver la sinistre « juridiction d’exception » voulue par de Gaulle.
Le général de Larminat doit la présider. Le sort en décide autrement. Hospitalisé, Larminat se retrouve dans une chambre voisine de celle du général Ginestet, grièvement blessé à Oran.
Ce dernier lui décrit les horreurs de l’Indépendance. Larminat ne supporte pas ce récit, il met fin à ses jours. À un ami, il déclare :
« Je ne serai pas le Fouquier-Tinville de la Ve République. Je me tuerai ce soir ».
Qu’importe ! Il est aussitôt remplacé par le général Gardet. La justice expéditive gaulliste ne va pas s’arrêter sur un cas de conscience, aussi illustre soit-il !

Et pendant que les « pieds-noirs » fuient leur terre natale, que les harkis agonisent et que les métropolitains s’apprêtent, indifférents, à partir en vacances, un officier de l’armée française attend de passer devant ses juges.
Depuis qu’il a pris les armes dans le maquis à 17 ans, l’odeur de la mort lui est familière. Mourir ne lui fait pas peur, même si les balles sont françaises.
Sa défense est assurée par Jean-Louis Tixier-Vignancour et sa consœur, Denise Macaigne. Sachant leur client condamné d’avance, ils déposent une requête en suspicion légitime contre les membres de la Cour militaire.
Aucune autorité judiciaire ne la reçoit. Le procès doit aller vite. Ainsi en a décidé de Gaulle. Deux raisons l’imposent : la Cour de justice juge sans voie de recours, elle est donc contraire au droit français. Elle peut, de ce fait, être déclarée illégale à tout moment.
Par ailleurs, au moment où s’ouvre le procès, l’Algérie française n’a plus que six jours à vivre. Il convient de la condamner en fusillant celui qui a été son défenseur le plus résolu.

Le procès de Degueldre n’est qu’une parodie de justice. L’instruction est inexistante. Il n’y a aucun témoin à décharge
Comprenant qu’il est déjà condamné à mort avant même d’être jugé, l’officier reste muet, assis les bras croisés, absent, comme si ce procès n’était pas le sien. Tout va très vite.
Les dépositions des témoins à charge durent treize minutes. Le réquisitoire du procureur, qui réclame la peine de mort, ne dépasse pas les quinze minutes.
Seuls les avocats ne renoncent pas. Denise Macaigne souligne le passé exceptionnel de Degueldre.
Tixier rappelle que le général Salan ayant été épargné, aucun de ses subordonnés ne peut être exécuté. Les membres de la Cour se retirent. Il leur faut moins de quarante minutes pour répondre aux 55 questions et rapporter l’arrêt de la condamnation à mort. Roger Degueldre reste de marbre. Il décroche ses décorations et les tend à sa femme.
Dans la salle une voix s’écrie : « Soyez courageux ! » Roger Degueldre répond froidement : « C’est pour ça que je suis là ».

Pourtant, Denise Macaigne va présenter un recours en grâce au chef de l’État. Elle s’y rend seule, car de Gaulle refuse de recevoir Tixier-Vignancour. De Gaulle écoute l’avocate sans dire un mot, sans lui poser de questions, et… refuse sa grâce.
Le 6 juillet, Jean-Louis Tixier-Vignancour et Denise Macaigne arrivent à Fresnes en même temps que l’avocat général Gerthoffer et l’aumônier de la prison.
À 2 h 30, les deux avocats et le magistrat pénètrent dans la cellule du condamné qui dort paisiblement. Ses yeux s’ouvrent. Sans dire un mot, il revêt sa tenue léopard et coiffe son béret vert. Avant de quitter sa cellule, il déclare :
« Je suis fier de mourir pour tenir le serment qu’a fait tout officier ayant servi en Algérie. Dites aux Algériens que, si je ne suis pas de leur race, n’étant pas né sur leur sol, je les ai beaucoup aimés et je les aime toujours ».
Se tournant vers le procureur Gerthoffer, il déclare : « Je ne vous garde pas rancune, mais je vous plains ».
Il est à peine 4 heures. Le fourgon qui emmène Roger Degueldre, encadré de quinze motards, quitte la prison de Fresnes. Le cortège est fermé par huit véhicules de la préfecture de police et une quinzaine d’autres de diverses administrations. A-t-on si peur qu’il s’évade ?

Le lieutenant Degueldre se présente devant son peloton d’exécution en tenue impeccable. Autour du cou, un foulard de la Légion. Il se tourne vers son avocat :
« Dites que je suis mort pour la France… ».
Il refuse qu’on lui bande les yeux. Lié au poteau, il crie : « Messieurs, vive la France ! » et entonne La Marseillaise.
Émus par son courage, les soldats hésitent à tirer. La première salve ne fait que le blesser. Une seule balle, sur les douze tirées, l’atteint. La blessure n’est pas mortelle.
Pourtant, le sous-officier préposé au coup de grâce se précipite pour accomplir sa sinistre besogne ; le condamné est toujours bien vivant.

Il ne s’agit plus d’achever un mourant, mais de tuer de sang-froid un blessé léger.
L’adjudant tremble et il tire… à côté. Dans l’assistance, c’est la stupéfaction.
Le procureur en est irrité. Il fait signe au sous-officier de se hâter. Degueldre, recroquevillé, souffre.
L’adjudant, toujours tremblant comme une feuille, pointe une nouvelle fois son arme, ferme les yeux et appuie sur la détente. Rien ! Le pistolet s’est enrayé !
Exaspéré, le procureur ordonne qu’on apporte un autre pistolet. Personne, parmi les militaires présents, n’en possède un. Il faut courir en chercher un quelque part !
Roger Degueldre est toujours vivant et conscient.
Tous les juristes s’accordent à dire que, la sentence ayant été exécutée, quand le condamné est encore en vie, il faut le détacher et lui porter secours.
Mais les ordres sont formels : Roger Degueldre doit impérativement être tué ! Pétrifié, glacé d’effroi, Tixier-Vignancour ne bouge pas. Cette inertie lui sera reprochée.
On remet enfin un autre pistolet à l’adjudant, pâle comme un linge. Un nouveau coup de feu claque, mais pas dans la tête, dans l’omoplate ! Sous l’effet de la douleur, le supplicié tourne son regard vers le ciel. Peut-être perçoit-il la fin de son calvaire ?
Une autre détonation, le lieutenant Roger Degueldre rejoint enfin le paradis des braves.
Après celle de Claude Piegts et d’Albert Dovecar, sergent au 1er REP, telle fut la fin du lieutenant Degueldre.
Il était médaillé militaire, titulaire de la croix de guerre des TOE (5) avec palmes, de la croix de la valeur militaire et chevalier de la Légion d’honneur.

5) Théâtre d’Opérations Extérieures.

Eric de Verdelhan
https://ripostelaique.com/lieutenant-roger-degueldre-in-memoriam-2.html

NDLR.
Afin de discréditer ce soldat d'exception, la presse de gauche fit courir le bruit que Degueldre était de nationalité belge et qu'il était membre de la division SS Wallonie ayant participé " à des actions criminelles contre des résistants à Charleroi en 1944 ".
Il faut lire cette page du site remarquable de Jean Jacques Viala : http://jeanjviala.free.fr/Degueldre_et_le_Monde.htm dont vous trouverez le Fac-similé plus bas, qui démonte point par point cette basse manoeuvre diffamatoire
On salit, on calomnie, on invente.
Reductio ad Hitlerum jusqu'à la nausée. " Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose, c'est imparable.
Et quand les preuves sont attestées, on regarde ailleurs puisque elles sont contraire à ce que l'on avait espéré.

Degueldre et le Monde
Tiré du site de Jean Jacques viala - Guerre d'Algérie jour par jour

Le 5 novembre 2004. Le Monde journal publie dans la rubrique "Courrier des lecteurs", une lettre de 42 lignes de M. Jean-Philippe Ould Aoudia intitulée "De la collaboration à l'OAS", dans laquelle Roger Degueldre est présenté comme étant "de nationalité belge" et comme un ancien membre (sans autre précision) de la division SS Wallonie ayant participé "à des actions criminelles contre des résistants à Charleroi en 1944".

Le 9 novembre 2004. L'ADIMAD ( http://adimad-oas.com) s'étonne auprès du Monde de la publication de la lettre de M. Ould Aoudia, qui s'inscrit en faux contre tout ce qu'on sait de la vie de Degueldre, et en particulier contre les témoignages de M.Rémy Kauffer, historien et professeur à Sciences Po Paris, auteur de "OAS, histoire d'une guerre franco-française", (Le Seuil, 2002), et Anne-Marie Duranton-Crabol, auteure de "Le temps de l' OAS" (Éditions Complexe 1995).

Réponse du Monde (courrier du 22 novembre 2004) : "Dans notre dossier consacré à la guerre d'Algérie, nous avons écrit qu'il (Roger Degueldre) était issu de la résistance communiste. Un lecteur a contesté cette affirmation, son travail de recherche ne saurait être négligé. Sans vouloir clore le débat, laissez-moi vous rappeler ce que l'on pouvait lire dans le journal L'Europe Réelle, de décembre 1961, un périodique "de combat pour un nouvel ordre européen": "Roger Degueldre, dirigeant aux Serments de la Jeunesse Rexiste, partit comme volontaire à seize ans, pour le Front de l'Est. Il se couvrit de gloire dans la Légion "Wallonie" et en devint un des jeunes officiers les plus héroïques et les plus efficaces. Condamné à mort en 1945, comme des milliers de ses camarades, par les sanglants Tribunaux de Répression imaginés en Belgique par les Spaak, Demany et autres énergumènes de gauche. Degueldre parvint à franchir la frontière de son ingrate patrie et fidèle à son idéal, s'engagea parmi les Volontaires qui partaient lutter contre le communisme en Indochine".

Le Monde affirmant alors "ne pas vouloir clore le débat", nous (l'adimad) avons pu retrouver, après de longues recherches, le numéro de L'Europe réelle de décembre 1961 auquel il était fait référence.

Il s'agit d'une publication neo nazie.

L'article auquel Le Monde fait allusion est signé "Tcherkassy", du nom d'une bataille de la division SS belge Wallonie, sur le front de l'Est. Nous sommes donc dans l'ignorance de l'identité réelle de l'auteur de l'article qui ne craint pas d'affirmer (page 3) : "Un des grands chefs de l'O.A.S., Roger Degueldre est un ancien dirigeant rexiste". Et ceci alors même que les dirigeants rexistes sont parfaitement connus des historiens et que JAMAIS le nom de Roger Degueldre n'a été associé aux activités de ce mouvement, encore moins condamné par une cour de justice belge.

Cet article comporte d'étonnantes incongruités, en particulier l'affirmation que Salan venait de faire une tournée d'inspection en france metropolitaine.

Le 9 décembre 2004, l'ADIMAD transmet au Monde une lettre comportant:

L'extrait de naissance, en france, de Degueldre prouvant à l'évidence qu'il est français.

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Une copie du livre M.Rémy Kauffer, historien et professeur à Sciences Po Paris, auteur de "OAS, histoire d'une guerre franco-française", (Le Seuil, 2002) qui a recueilli le témoignage de Roger Pannequin, ci-devant commandant Marc des FTP:

Enfin, nous rappellons au Monde l'article d'un de ses collaborateurs Jean Marc Théolleyre, publié le 29 juin 1962 en page 4 lors du procés de Degueldre: Dans son compte-rendu du procès de Roger Degueldre, à l'issue duquel le chef des Deltas devait être condamné à mort par la Cour militaire de Justice, il rapporte que Roger Degueldre, réfugié dans les Pyrénées Orientales, avait franchi clandestinement la frontière espagnole "avec l'espoir de rejoindre les éléments encore incertains de la France libre. Mais les Espagnols l'arrêtent, le mettent en prison pour six mois et le libèrent finalement pour le refouler en France, où il revient vexé mais indompté. En 1943 il retourne dans le Nord pour rejoindre cette fois un groupe de FTP avec lequel il fait de la Résistance jusqu'à la libération. Il est vrai que de cette époque il n'a gardé aucun papier, n'en ayant d'ailleurs pas sollicité, n'ayant pas eu le souci de faire homologuer sa situation, car, a-t-il dit, les événements ne lui en avaient laissé ni le temps ni l'envie. Dès l'hiver 1944 il devenait un soldat régulier, engagé cette fois à la 10° division d'infanterie et partait en campagne pour les Vosges d'abord, pour l'Allemagne ensuite..."

Qui à par le Monde peut croire que la justice française n'aurait pas su (suivant les allégations du fils de fellagha Ould Aoudia) qu'il était belge, rexiste, combattant du front de l'est sous l'uniforme allemand?

Nous rappellons l'itineraire de Degueldre dans cette période; il est évacué en juin 1940 (15 ans) dans les pyrénées Orientales; il passe en espagne y est interné, libéré et refoulé en france; en 1943 (18 ans) il remonte dans le nord où il est recruté par l'abbé Jean de Becco pour le reseau FTP du commandant Marc; le 28 septembre 1944, il s'engage pour la durée de la guerre dans la 10 ème division d'infanterie motorisée, il participe en particulier à la réduction de la poche de Colmar; il se marie le 21 avril 1945 dans son pays natal; déçu par l'état marital il s'engage le 11.09.1945 sous le nom de Legueldre, suisse, la légion étrangére ne recrutant que des étrangers.

Il n'y a nulle place pour les affabulations FLN dans ce C.V. parfaitement documenté.

Réponse du Monde:

"Monsieur, dans le dossier consacré à l'Algérie (Le Monde du 28 octobre 2004). Nos lecteurs ont pu lire "Roger Degueldre, résistant FTP, il s'engage dans la légion: (...)". Un lecteur a contesté ce fait, nous avons publié sa lettre. Les deux versions sur l'itinéraire de Roger Degueldre ont donc été publiées. Sincères salutations". [Courriel du 24 janvier 2005 -10 h 27, adressé à Jean-François Collin (président de l'ADIMAD).

Ainsi le Monde de son propre aveu ne s'interesse pas à la vérité, il se contente de publier tout ce qu'on lui envoit.

 

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Mis en ligne le 09 juillet 2025

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