Le colonel Antoine Argoud, né le 26 juin 1914 à Darney (Vosges) et mort le 10 juin 2004 à Vittel (Vosges), est un officier supérieur français. Il fit partie de l'Armée d'Armistice en Afrique du Nord puis combattit dans l'armée française de la Libération en Afrique et jusqu'en Allemagne.

En 1934, à 20 ans, Antoine Argoud sort parmi les premiers de l'école polytechnique et opte pour la carrière militaire.
En 1934, à 20 ans, Antoine Argoud sort parmi les premiers de l'école polytechnique et opte pour la carrière militaire.

En 1940, il supporte mal l'effondrement de l'Armée française en l'année 1940 devant la Wehrmacht.
Il rejoint l'Afrique du Nord où le général Weygand essaie de reconstruire l'Armée française.
Au débarquement Allié, il rallie la 2e D.B. et participe à la campagne de Tunisie.
Suivent la "libération" de la France et la conquête de l'Allemagne.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, il profite du débarquement anglo-américain, du 8 novembre 1942 en Afrique française du Nord, pour prendre part au sein de la 1ère Armée Française du général de Lattre à la campagne du Maroc puis à la campagne de Tunisie où il est blessé..
En 1944-1945, le capitaine Argoud commande le 2e escadron du 3e régiment de chasseurs d'Afrique, au sein de la 1ere division blindée, escadron de reconnaissance avec lequel il combat dans les Vosges, en Alsace, puis en Allemagne.

Après 1945, Antoine Argoud approfondit sa formation à l'École de Guerre de Saumur, et entre à l'état-major du général de Lattre de Tassigny, dont il est conseiller technique durant trois ans.

Guerre d'Algérie

Au début de la guerre d'Algérie le 1er novembre 1954, date de la Toussaint Rouge où des commandos indépendantistes du FLN commettent plusieurs attentats meurtriers contre la population civile européenne et musulmane, Antoine Argoud forme la brigade Javelot au sein de la 7e division blindée.
Suite à ces événements, Jacques Chevallier, secrétaire d'État à la Guerre du gouvernement Pierre Mendès France, le nomme conseiller militaire aux Affaires algériennes.
En 1956, il prend, en Algérie, le commandement du 3e régiment de chasseurs d'Afrique. Il est ensuite chef d'état-major du corps d'armée d'Alger.
Le 22 avril 1961, il se solidarise avec les officiers du putsch des généraux, condamné à mort par contumace en juillet 1961 pour sa participation au putsch. Il passe dans la clandestinité et rejoint les rangs de l'OAS Madrid.

Georges Bidault, Jacques Soustelle, Antoine Argoud et Pierre Sergent constituent le comité exécutif du Conseil national de la Résistance (CNR) le 20 mai 1962 à Rome, désignant comme président Georges Bidault.
Le 25 février 1963 il fut enlevé par deux barbouzes dans un hôtel de Munich.
Le 30 décembre suivant, la cour de sûreté le condamnait à la réclusion criminelle à perpétuité.

Après sa libération en 1968, Antoine Argoud s'installe définitivement à Darney où il écrit ses souvenirs avant de devenir graphologue. Ses compétences sont sollicitées durant l'affaire du petit Grégory Villemin. ,

Décorations :

Légion d'Honneur.
Croix de Guerre

Ses ouvrages

- Le Problème algérien, solution française, 1961.
- La Décadence, l'imposture et la tragédie, Éditions Fayard, 1974.
- Les Deux Missions de Jeanne d'Arc, Éditions Résiac, 1991.

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Mis en ligne le 25 janvier 2024

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