Les séries TV, déjà, rythmaient nos rendez-vous télévisuels. Qu'elles soient françaises, anglaises ou américaines elles passionnaient grands et petits. Autour de l'écran minuscule, les familles s'agglutinaient pour suivre les péripéties des personnages qui n'étaient pas encore des " héros ".
Leurs visages en noir et blanc, fidélisaient les téléspectateurs, et chaque épisode devenait un intermède magique que l'on aurait raté pour rien au monde. Les programmes sur une chaine unique, ne s'étalaient pas comme de nos jours sur toute la journée, mais sur quelques heures (57 heures par semaine environ).
Seulement deux millions de récepteurs en France à cette époque et les " privilégiés " invitaient parfois les voisins moins chanceux. Tout le monde attendait le film du dimanche soir affublé parfois du " carré blanc " qui le déconseillaient au jeune public, pour des scènes qui feraient rire le plus innocent de bambins d'aujourd'hui.
C'est pourtant la vie sociale qui sera bouleversé par l'effet hypnotique du petit écran. Les veillées traditionnelles disparaitrons à la vitesse vertigineuse des acquisitions de récepteurs qui seront multipliées par cinq entre 1960 et 1970.

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Mis en ligne le 19 février 2012

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