La journée du 15 mai 1958

11h : Salan prononce à l'initiative de Delbecque, un discours au balcon du Gouvernement Général.

C'est lors de ce discours que Salan, alors qu'il concluait vive la France vive l'Algérie française, que Delbecque lui souffle " vive le général De gaulle ". Salan s'était éloigné du micro, il s'en rapproche de nouveau et répète "vive le général De gaulle". Salan jugera nécessaire de donner ses honneurs et une partie de sa vie pour essayer de payer cette dramatique erreur (c'est la version de Delbecque, d'autres témoins nient qu'il ait rien soufflé).

A Paris, Le général De gaulle déclare :
" je suis prêt à assumer tous les pouvoirs de la république " (et pas seulement la présidence du conseil).

Manifestations de masse dans toute l'Algérie. En particulier, à Oran.
A temps car un message arrive de Paris préconisant de tirer sur la foule mais en évitant l'emploi des armes automatiques (mémoires de Salan. On pense quand même qu'il s'agissait d'un faux).

Les sahariens y compris ceux restés en Tunisie se rallient au comité de salut public.

Paira revient voir Salan. Ce dernier lui donne un message pour Pflimlin " je me fais fort de rétablir l'ordre si votre patron laisse la place à un gouvernement d'union nationale ".

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Mis en ligne le 17 avril 2014

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