Sclérose en plaques

Le 17 octobre 2001, le maire de Paris, Bertrand Delanoë inaugure une plaque commémorative sur le pont Saint-Michel à la mémoire des victimes algériennes du 17 octobre 1961.

Le 13 octobre 2011, une plaque commémorative fut inaugurée sur le pont de Clichy où des gerbes de fleurs ont été déposées.

Lundi 17 octobre, à 11 heures, François Hollande y déposa une gerbe

Des manifestations furent organisées à Marseille, Grenoble, Strasbourg, Brest, Lyon entre autres.

D'autres plaques et monuments furent inaugurés partout en France relayées ou organisé par des associations diverses, subventionnées par les deniers publics.

Lundi 17 octobre 2011, Bezons a honoré la mémoire des victimes du 17 octobre 1961. Inauguration de la place du 17-octobre-1961, au croisement de l'avenue de la République, de la rue Henri-Barbusse et de la rue 19-mars-1962, à Gennevilliers (92), et dévoilement de la stèle éponyme. Rassemblement sur l'esplanade du Pont de Clichy à Clichy-la-Garenne (92). Inauguration de la place du 17-octobre-1961 et de la plaque en hommage aux victimes, à l'angle de l'avenue Henri Barbusse et de la rue Lecoq, au Blanc-Mesnil (93). Plaque à Aubervilliers…

" Je voulais être là, fidèle à la promesse que j'avais faite. Je suis venu témoigner de ma solidarité aux enfants, petits-enfants de ces familles endeuillées par ce drame "… " Trop longtemps cet événement a été occulté des récits historiques ". " Il est important de rappeler ces faits ",
a déclaré notre nouveau Président de la République.

Nous pouvons lui suggérer également de témoigner aussi sa solidarité pour d'autres familles endeuillés par d'autres drames afin que cesse leur occultation par les récits historiques. Ces faits aussi sont utiles à rappeler

Le 26 mars 1962 à Alger, c'était une autre manifestation pacifique et l'armée a longuement mitraillé les manifestants. Ce sont les mêmes dirigeants politiques qui ont donné les mêmes ordres. Mais nos historiens émérites considèrent qu'à Alger le 26 mars 1962, il était normal que l'armée réponde à une provocation de l'OAS. Ce sont les mêmes qui trouvent anormal que le 17 octobre 1961 la police parisienne ait répondu à une provocation du FLN.

On peut même rêver que, dans l'espoir d'un apaisement des mémoires, de voir un jour, sur une façade d'Oran, cette plaque qui permettrait, comme souhaite l'imposer les représentants des Droits de l'Homme, une prise en compte de TOUTES les victimes de la guerre d'Algérie.

Et puis il me vient une idée saugrenue. Et si toutes ces belles âmes pouvaient aller à la limite de leur intolérable ?
Ils rendraient alors hommage à ceux qu'ils ont consciencieusement oubliés jusqu'à présent.

Ce songe restera un vœu pieux car nous savons que toutes les victimes ne sont pas intéressantes et certaines seulement méritent estime et commisération.

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Mis en ligne le 6 août 2012

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