Né le 2 avril 1905, de parents instituteurs, à Bou-Sfer, à une vingtaine de kilomètres d'Oran en Algérie (future célèbre base aérienne française).
Benjamin d'une famille de six enfants.
Descendant d'une famille d'Alsaciens-Lorrains établis en Algérie en 1848.

Etudes primaires à Oran puis études secondaires au lycée Lamoricière, à Oran où il obtient le baccalauréat.
Entre à Saint-Cyr en 1924 en sort en 1926 avec le grade de sous-lieutenant.
Détaché à l'Ecole Pratique d'Aviation d'abord puis affecté au 358 Régiment d'Aviation.
Promu lieutenant à vingt- trois ans en 1928.
En 1930, désigné pour servir dans l'aviation en A.O.F. y reste deux ans.
Promu capitaine en 1935 et désigné pour servir en A.O.F. pour un deuxième séjour qui s'achève en 1937.
Admis à subir les épreuves du concours d'admission de l'Ecole Supérieure de Guerre Aérienne, admis le 24 mai 1938.
Promu commandant le jour de la déclaration de guerre, le 3 septembre 1939.
Affecté à l'état-major commandant les forces aériennes et les forces terrestres antiaériennes Nord-Est, puis commandant d'un groupe aérien, le 1/36.
Affecté à l'Etat-Major du commandement de l'Air en Algérie
Affecté à l'Etat-Major du commandement des Forces Aériennes et des Forces Terrestres Antiaériennes Nord-Est, puis commandant d'un groupe aérien
En 1942, affecté au cabinet militaire du secrétaire d'Etat à l'Aviation.
En 1942, affecté au cabinet militaire du secrétaire d'Etat à l'Aviation, placé sur sa demande, en congé d'armistice en 1943.
Après un certain nombre de tentatives malheureuses pour rejoindre l’Angleterre, a servi dans la Résistance en Aquitaine (attesté par le général Revers, chef de la Résistance dans le Bordelais)
Rappelé en activité en 1944 pour être affecté à l'Etat-Major à la 6e Subdivision.
Affecté au Groupe Aérien Spécial 1/36 en qualité de commandant de groupe, puis au Commandement de Transports Aériens Militaires comme adjoint au commandant.
Le 25 décembre 1944 promu lieutenant-colonel à l'Etat-Major Général de l'Armée de l'Air.

Le 1er août 1946 promu colonel.
Sous-chef de l'Etat-Major de l'Armée de l'Air en 1947.
En 1948 appelé au commandement de l'armée de l'Air en Tunisie.
Le 30 mars 1949 promu général de brigade, désigné en qualité d'auditeur au Centre des Hautes Etudes Militaires,
En 1951, il est nommé commandant de la 1re région aérienne, puis désigné comme auditeur au Centre des Hautes Études Militaires.
Le 15 mars 1952, nommé commandant de la 1ere Division Aérienne, commandant au 1er Commandement Aérien Tactique, commandant au commandement des Forces Aériennes Françaises d'Allemagne.

1954 promu général de division et commandant de l'armée de l'Air en Extrême-Orient.
Rapatrié fin 1954, nommé major général de l'armée de l'Air.
1er février 1955, prend le commandement de chef d'Etat-Major des Forces de l'Armée de l' Air, (le plus haut grade de l'armée de l'Air).
En 1956, nommé général de corps d'armée.
1957 prend le commandement de la 5e Région Aérienne en Algérie, puis Chef d'Etat-Major Général.
Devient adjoint interarmées au général d'armée commandant supérieur interarmées en Algérie, qui se trouve être le général Salan.
En 1958, promotion suprême, il reçoit le rang de général d'armée aérienne et nommé en cette qualité Chef d'Etat-Major de l'Armée de l'Air.
En 1960, nommé inspecteur général de l'Armée de l'Air.
Le 15 octobre 1960, placé en disponibilité à sa demande, il bénéficie d'un congé définitif et quitte définitivement l'armée.

Participe à la révolte des généraux du 22 au 25 avril 61.
Après l'échec d'avril, il entre dans la clandestinité et intègre l'OAS dont il sera le second du général Salan.
Arrêté le 25 mars 62 il est condamné à la peine capitale le 13 avril 1962.
Le 28 novembre 1962, sa peine fut commuée en réclusion à perpétuité. (à la veille même de la date prévue, après qu'il eut passé deux cent vingt-neuf jours dans la cellule des condamnés à mort).
Gracié le 22 décembre 1967.
Amnistié en juillet 1968.
Réhabilité en 1982, il décède à Royan en 1995.

Décorations :

Chevalier de la Légion d'honneur en 1931, officier en 1940, commandeur en 1947, grand officier en 1952.
" Croix de guerre 1939-1945.
" Croix de guerre des TOE.
" Croix de la Valeur militaire.
" Médaille de la Résistance.
" Titulaire de nombreuses décorations étrangères

Ses ouvrages

Histoire de l’Afrique du Nord, Les deux coqs d’or.
Ô mon pays perdu - De Bou-Sfer à Tulle, Fayard, 1969.
La vie est un combat - Souvenirs : 1924-1944, Fayard, 1975.
Ce que je n’ai pas dit - Sakiet, OAS, Évian, Fayard, 1977.
Youssouf, esclave, mamelouk et général de l’Armée d’Afrique, Robert Laffont, 1980.
Serons-nous enfin compris ?, Albin Michel, 1984.

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Mis en ligne le 20 novembre 2021

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