LA COLONISATION DE L'ALGERIE OU LE PIED NOIR SANS FOI

Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, la perspective de contribuer à la colonisation de l'Algérie en y envoyant des enfants trouvés suscite à la fois rêveries, expériences fâcheuses et débats politiques ou moraux. En tête de ce mouvement, on découvre des penseurs sociaux sûrs de débarrasser la France d'une plaie inquiétante si l'on fait traverser la Méditerranée au plus grand nombre possible de jeunes pensionnaires des hospices. Animés de la même certitude, se profilent aussi des hommes politiques obsédés par la dure réalité du gouffre financier creusé par l'abandon dont chaque année les Conseils généraux se plaignent amèrement. Quelques prêtres, animés des meilleures intentions, mais démunis devant les difficultés, tel le Père Brumauld, contribuent également à l'utopie du trouvé-colonisateur. Sujets non consultés des expériences, les abandonnés forment une masse amorphe, indisciplinée, d'où émergent certains enfants trop intelligents pour ce qu'on leur impose et d'autres dépourvus des capacités nécessaires pour réaliser ce qu'on attend d'eux. Enfermés dans leurs cabinets, trop de penseurs avaient négligé une vérité assez élémentaire, avaient ignoré qu'un pionnier, qu'un défricheur de terre, qu'un colon ne se fabrique pas, qu'il doit se déterminer lui-même.

A vrai dire, l'idée de peupler les colonies à l'aide d'enfants trouvés n'était pas absolument neuve, nous en décelons déjà la trace dans l'Ëdit royal du mois de juin 1670 ; l'innovation du milieu du XIXe siècle se définit par l'aspect systématique des programmes et surtout par leur application pratique en Algérie pour tenter de mettre en valeur les terres boudées par des colons très urbanisés (les villes regroupent les deux tiers de la population européenne en 1872). Jusque-là, on s'était contenté de projets livresques (1 ).

I - LA TENTATIVE DU PERE BRUMAULD EN ALGÉRIE

Le Père Brumauld dirigeait deux orphelinats dans l'Algérois (2), l'un situé à Ben Aknoun, tout près d'Alger, l'autre sur la côte, à Boufarik. Ces deux établissements étant sur le point de fermer, faute de moyens, le Père Brumauld pensa leur donner un regain de vitalité en y accueillant des enfants trouvés ou abandonnés destinés à la colonisation de l'Algérie. Le projet se concrétisa en 1851, quand le département de la Seine confia à cet ecclésiastique une centaine de délaissés et une centaine d'enfants de familles pauvres. Le Ministère de l'Intérieur suivait de près les opérations, comme en témoigne une circulaire du 7 août 1852. L'Etat, passant outre à ses principes de départementalisation de l'Assistance, accepta de couvrir une partie des frais de cette initiative qu'il souhaitait voir s'étendre à l'orphelinat du Père Abram à Misserghin, dans l'Oranais. Malgré tout, la circulaire du 7 août 1852 demandait aussi la participation des départements. Mais, bien que le transport fût gratuit et que les enfants fussent assurés de recevoir une concession à la sortie de l'orphelinat, aucun département n'accepta de fournir une contribution financière ni ne voulut envoyer ses enfants trouvés ou abandonnés en Algérie, si ce n'est pour se débarrasser des cas difficiles. Au total ne traversa la Méditerranée que le petit contingent de 1851 formé d'enfants de dix à treize ans.
En 1855, l'échec était patent, l'orphelinat ne parvenait pas à assurer son rôle, et on se résigna à placer les jeunes délaissés, incapables de s'adapter à leur nouveau mode de vie, chez des particuliers : au lieu d'être colons, ils allaient devenir ouvriers agricoles.

Rapidement, on élabora un autre plan : l'enfant resterait jusqu'à seize ans dans l'orphelinat, il en sortirait alors pour entrer en apprentissage chez un particulier. Là encore, l'échec, résultat d'une éducation tatillonne, autoritaire et au total peu formatrice, ne se fit pas attendre : les évasions se succédèrent, prouvant l'inefficacité de la nouvelle formule. Le gouvernement, désappointé par ce piètre bilan, désapprouva l'oeuvre du Père Brumauld, dans une longue analyse présentée dans l'enquête générale publiée en 1860 (3). Outre les difficultés éducatives très grandes, on se heurtait pour de nouvelles tentatives au poids énorme des dépenses. D'autre part, commençait à poindre l'idée que les projets algériens risquaient de faire perdre des bras à l'agriculture française. L'utilité potentielle de l'enfant trouvé était décidément inépuisable.

L'échec du Père Brumauld, dont la bonne volonté et l'intelligence étaient d'ailleurs incontestables, mit définitivement fin à des envois d'enfants des hospices, non aux fantasmes coloniaux qui associèrent longtemps encore les enfants de l'abandon et la mise en valeur de l'Algérie.

II - LES FANTAISIES ALGÉRIENNES

Ces fantaisies, qui jamais ne se transposèrent dans la réalité, fleurirent notamment dans deux mémoires (4) et une pétition (5) déposés au Sénat respectivement en 1856 et 1859.

Ces projets politiques, proposés au nom de l'intérêt national, révèlent un curieux mélange de bonnes intentions et de calculs. Dans leurs contradictions internes, ils éclairent les sentiments ambigus de la bourgeoisie à l'égard de l'enfant trouvé autour de la décennie 60. En préambule, l'argumentation morale : on cherche à convaincre du bienfait que représenterait pour les abandonnés la participation à l'oeuvre de colonisation dont les buts étaient longuement expliqués ; il s'agissait de démontrer qu'on ne cherchait pas à tirer profit de la détresse des abandonnés. Bien vite, cependant, cette précaution morale s'estompe et, au fil de leurs dissertations, les auteurs s'enhardissent, rappellent que les enfants trouvés doivent à l'Etat, vie, éducation, sens moral, et qu'un départ pour l'Algérie n'est qu'une façon de régler cette dette à la Nation. Les avantages de l'opération peuvent alors être clairement proclamés : les terres algériennes pourront être mises en valeur, notamment celles distribuées aux associations chargées de la préparation des enfants au dur métier de défricheur. Autre thème dûment développé dans ces propositions coloniales, celui d'une régénération morale par l'installation en Algérie. En restant en France, l'enfant trouvé est confronté à un avenir incertain, il risque de devenir « accessible aux coupables de la malveillance, avide de troubles et de séditions » (6). Autrement dit, il appartient potentiellement aux classes dangereuses dont la menace est évoquée dans chaque projet. Heureusement, l'agriculture africaine contribuera, par le travail, à convertir « des éléments stériles et souvent nuisibles en éléments de civilisation » (7). En restant en métropole, ces enfants menacent l'ordre social ; opportunément, la colonisation offre un excellent et juste moyen « d'alléger la France d'une population onéreuse et parfois dangereuse » (8).

A côté de ces considérations d'ordre social, point d'argument économique. On insiste sur la nécessité de constituer en Algérie une population rurale. En effet, il s'avérait difficile d'y recruter des ouvriers agricoles. Les enfants trouvés pouvaient contribuer à la formation d'un « bon fonds » de main-d'oeuvre paysanne. Il n'était pas difficile de justifier l'intérêt de cette utile conversion des délaissés à la terre. L'avenir des enfants ne serait plus fait d'incertitude, car agriculteurs bien formés, « plus capables que les indigènes » selon les paroles du Père Brumauld, ils travailleraient sans peine pour les colons qui s'arracheraient ces « bras disponibles, nombreux, capables et bon marché... » (9). Avantage supplémentaire pour l'Algérie menacée, la disposition d'une force de frappe aisément mobilisable. Pour venir à bout des esprits turbulents, on pourrait convertir les indisciplinés en soldats que materait la discipline militaire ; bien plus, en cas d'événements graves, tous les enfants seraient appelés sous les drapeaux, l'Etat ayant droit d'en disposer souverainement.

La bonne adaptation des enfants dépendait de l'âge auquel on aurait effectué le transfert. Les auteurs ne s'entendaient pas entre eux sur cette question. Le comte Portalis avançait le sixième anniversaire, car si les enfants restaient plus longtemps chez les fermiers métropolitains, ils couraient le risque de se faire exploiter. On leur rendait donc service en les envoyant en Algérie. Le même auteur précisait en outre que la limite à ne pas dépasser se situait à huit ans, car maintenir plus longtemps les abandonnés en France aurait entravé leur régénération morale. D'autres, en revanche, s'opposaient à une telle concentration de jeunes enfants qui ne pourraient que causer des embarras dans la colonie (il aurait fallu trop de femmes pour s'occuper d'eux). C'est pourquoi dans son projet, le président Troplong proposait d'attendre au moins le dixième anniversaire des futurs colons avant de leur faire traverser la Méditerranée.

Le programme éducatif était spécifique : un peu d'alphabétisation et une préparation au travail de pionnier. Pendant les deux premières années de leur séjour, les garçons allaient recevoir des rudiments d'instruction et une éducation religieuse. Du rant les cinq années suivantes, on devait les employer aux défrichements et au labourage ; à partir de leur quinzième anniversaire, ils seraient entraînés au maniement des armes. A ce moment, les adolescents commençaient à bénéficier d'une indemnité journalière proportionnelle à leurs services (50 centimes par jour de travail la première année, 1 franc pour la dernière), mais il était prévu de ne leur remettre ce salaire qu'à leur majorité, leur pécule étant, entre temps, placé à la Caisse d'Epargne d'Algérie. Les salaires accumulés étaient destinés à aider l'installation sur une parcelle de terre concédée à perpétuité. La superficie du lopin variait selon l'intelligence, les aptitudes et les connaissances acquises. En outre, on fournissait au jeune colon les outils et les instruments nécessaires à son exploitation, en échange de 60 jours de travail par an au profit de la colonie et de réquisition pour défricher, reboiser les terres de communes ou de particuliers. Ces corvées n'étaient exigibles que pendant les cinq années qui suivaient l'installation.

Les plus doués des pupilles jouissaient d'un régime de faveur. Entre seize et dix-huit ans, ces brillants sujets suivaient les cours d'une école normale destinée à former les enseignants agricoles. A leur sortie de l'établissement, ils devenaient moniteurs ou contremaîtres dans les écoles destinées aux futurs colons où des frères instituteurs et des agriculteurs assuraient l'encadrement des enfants. D'anciens militaires, figuraient également dans les organigrammes. Les projets attribuaient à l'Empereur le pouvoir de nommer le supérieur général de ces colonies d'enfants trouvés, tandis que le gouverneur de l'Algérie devait désigner les directeurs d'établissements.

Les filles allaient recevoir un enseignement approprié à la future épouse d'un colon, car tel était l'avenir qu'on leur avait fixé. Le programme éducatif des fillettes se composait de travaux d'aiguilles, de jardinage, d'apprentissage des soins à donner aux malades et aux blessés. Les soeurs s'occupant des établissements devaient tenir les filles dans des règles d'ordre, de propreté, de frugalité et les habituer aux exercices de piété. Le premier président Troplong estimait trop élevé le coût de l'éducation des filles sur place ; aussi préférait -il qu'on les laissât en France jusqu'à l'âge de seize ans. Deux ou trois ans après leur arrivée, elles auraient présenté toutes les garanties souhaitables aux colons en quête d'épouses. L'idéal recherché était qu'un enfant formé dans cette structure s'unisse à une femme élevée, elle aussi, dans la perspective d'une installation en Algérie. Le but était clair et revenait à unir deux enfants trouvés qui, atout non négligeable, seraient dotés d'une parcelle de terre supplémentaire. Ainsi, ce serait constitué un réseau de familles de colons reliées entre elles par l'Assistance originelle et groupées autour d'un centre commun ; ces ménages feraient de la terre africaine une terre française. On retrouve dans ces projets la vieille utopie d'une sorte de table rase.

Les projets de colonisation de l'Algérie par des enfants trouvés se développèrent au moment précis où l'Etat manifestait une certaine hostilité à l'égard de ce genre de proposition. Cette absence de caution politique n'empêcha pas les partisans du projet de dévoiler leurs intentions et de tenter de les réaliser. En fait la distorsion entre le réalisme administratif dicté en grande partie par les coûts et aussi par la prise de conscience des problèmes démographiques hexagonaux et le dessein des auteurs de projet permet de mesurer l'archaïsme des propositions. Il est pourtant étonnant de constater que l'échec inévitable de ces rêveries algériennes n'a pas mis fin aux fantaisies coloniales concernant l'abandonné-colon.

CHERCHELL a été créée par un arrêté du Maréchal VALEE daté du 20 Septembre 1840 et prescrivant l'installation de 100 familles, chacune recevant une maison et 10 hectares de terre. A cette époque, les Domaines ayant concédé 118 maisons, la Direction de l'Intérieur procéda à la concession de 250 hectares qui furent partagés entre 124 colons, et entreprit l'exécution des voies de communication ; de plus des prescriptions pour la conservation des ruines qui jonchent le sol de l'ancienne JULIA CESAREE, et la remise à l'Administration des objets qu'elle peut receler, furent énoncés.

III - LES DERNIERS SOUBRESAUTS DE L'UTOPIE COLONIALE

L'Algérie continuait à fasciner les auteurs les moins imaginatifs. Dans une propos ition de loi présentée lors de la session extraordinaire de 1881, le député Henri de Lacretelle (10) demanda dans son article 8 que les garçons du Service des enfants trouvés fussent, à l'âge de quatorze ans, dirigés vers des colonies agricoles en Algérie, tandis que les filles resteraient en France dans des écoles industrielles. Le projet resta lettre morte, mais il témoignait de la permanence des espoirs coloniaux surgis autour des enfants assistés.

Le mythe de l'enfant colonisateur, malgré toutes les oppositions, allait même susciter une proposition tardive d'échelle quasiment planétaire. Dans le projet proposé lors de la session extraordinaire du Parlement de 1880 par le député Caze (11), l'horizon algérien paraissait encore trop limité et notre député étendait son plan à toutes les possessions coloniales françaises. Chacune d'entre elles devait disposer d'un bureau pour accueillir les demandes et diffuser de la publicité. A Paris, un siège central était chargé d'animer l'ensemble des organismes : l'« orphelinat national » du député Caze coiffait les services départementaux. En fait, tous les enfants n'étaient pas visés par le projet : ne pouvaient être accueillis dans l'orphelinat national que les orphelins de père et de rnère, les enfants de parents déchus de l'autorité paternelle, les enfants en état de vagabondage, ceux ayant été condamnés. Après avoir été regroupés au sein de l'orphelinat, les pupilles devaient être accueillis dans les diverses colonies. Sur place, on réservait à l'orphelinat national la moitié des terres concédées à l'association. A son arrivée, l'enfant devait recevoir 15 hectares de terre, les parcelles individuelles étant regroupées afin de former un domaine. Le produit du travail des colons était destiné à financer l'édification des maisons ou à constituer un petit pécule. La propriété de la parcelle aménagée devait revenir au pupille au moment de sa major ité. Simultanément, des jeunes filles étaient placées chez des colons qui, pour cette charge, recevaient une parcelle de terre de vingt hectares dont la moitié destinée à être remise à la pupille au moment de sa majorité.

Ces ultimes projets ne furent que de vaines rêveries entretenues par quelques députés. Elles se traduisirent fort modestement par l'envoi d'un petit nombre de jeunes filles en Nouvelle-Calédonie et aussi par de rares tentatives, au demeurant fort aléatoires. Ainsi, pouvons-nous relever la création d'une ferme-école en Algérie, à Ben-Chicao, en 1889, à l'instigation du Conseil général de la Seine : les résultats en furent assez décevants même si la maison subsista jusqu'en 1937. Il semble qu'il y eut une autre expérience de colonisation en Asie vers 1892, mais nous ne disposons pas de renseignements sur cette tentative lointaine (12).

En réalité, l'administration n'avait jamais adhéré à ces propositions. Le flagrant insuccès des envois de pupille Outre-Mer, conforta l'Etat dans sa défiance par rapport aux mirages de l'enfant colon. Les propositions les plus précises avaient surgi en plein boom colonial, au moment précis où la réflexion sur les enfants trouvés ouvrait des voies nouvelles : une prise de conscience sociale, tout d'abord, qui se traduisit par une série de lois et de réglementations visant la protection de l'enfance ; la découverte de la dénatalité de la France, ensuite, surgie de la conviction que la défaite de 1870- 1871 avait été une sorte de « revanche des berceaux ». Pour toutes sortes de raisons, l'enfant trouvé devenait un bien précieux qu'il convenait de ne pas gaspiller et de conserver sur place.
Merien Gilles.

La colonisation de l'Algérie ou le Pied Noir sans foi. In: Histoire, économie et société. 1987, 6e année, n°3. pp. 427-432. doi : 10.3406/hes.1987.1464
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/hes_0752-5702_1987_num_6_3_1464

1 . Voir à ce sujet l'analyse du Père Brumauld dans un rapport de celui-ci reproduit dans Enfants assistés, enquête générale ouverte en 1860 dans les 80 départements de l'Empire. Rapport de la Commission, Pans, 1862.
2. En ce qui concerne les différentes tentatives d'installation faites en Algérie, consulter l'Enquête de 1860 mentionnée ci-dessus
3. Enquête de 1860.
4. Comte Portalis, Mémoire sur un projet de translation d'établissement et de colonisation en Algérie des enfants trouvés de France, Paris, 1856. R. Troplong, président du Sénat, Développement présenté par M. le Premier Président Troplong à l'appui de la proposition concernant les enfants confiés à l'Assistance , Pans, 1856.
5. R.P. Brumauld, Pétition du Révérend Père Brumauld au Sénat en faveur de la colonisation de l'Algérie et de la jeunesse malheureuse en France. S.I., s.d.
6. Comte Portalis, op. cit.
7. R. Troplong, op. cit.
8. R.P. Brumauld, op. cit.
9. R.P. Brumauld, op. cit. ; emploi du temps idéal pour le Père Brumauld : 2 h pour les repas, 8 h pour le travail, 2 h pour l'instruction, 2 h pour les récréations, 8 h pour le sommeil, 1/2 h pour les exercices religieux. Pour étudier la question plus en profondeur, il conviendrait d'examiner les archi vesd e l'Hospice des Enfants assistés de Paris.
10. H. Lacretelle, Proposition de loi pour la création d'asiles des enfants sauvés, présentée par M. Henri de Lacretelle, député. Session extraordinaire de 1881, impressions n° 187.
11. Ed. Caze, député républicain de la région de Toulouse, avait été élu pour la première fois en 1872.
12. A. Dupoux, Sur les pas de Monsieur Vincent, trois cents ans d'histoire parisienne de l'enfance abandonnée. Paris, 1958, p. 259. Dupoux qui, lorsqu'il écrivit, était directeur de l'Hôpital Saint- Vincent de Paul, a eu accès à des archives récentes non encore répertoriées.

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Mis en ligne le 17 fev 2011

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