Les négationnistes

Il est sur Internet comme ailleurs, des opinions qui s'expriment et c'est souhaitable et certaines fois profitable, surtout si elles sont différentes des nôtres. Elles nous obligent alors, à nous questionner et parfois à modérer nos opinions préconçues nous permettant une approche de la vérité, même si bien sur, la réalité des faits est souvent une mosaïque d'événements, un puzzle bien difficile à reconstituer. Cependant certaines personnes défenseurs des droits de l'homme, se sont auto investies d'une mission de " salut public " et serinent les mêmes éléments en boucle depuis des lustres. Il est tout à fait illusoire de dialoguer avec ceux-ci sauf si leurs interlocuteurs partagent les mêmes certitudes, les mêmes objectifs et les mêmes obsessions.
Dans les deux textes ci-dessous, les mêmes formules et éléments de langage sont communs. Tout ce que nous avons vécu est relativisé, réfuté et souvent balayé d'un revers de main dédaigneux.

Ici il s'agit de la fusillade du 26 mars 1962, simplifiée à l'extrême avec des " preuves indiscutables " donnant comme principal responsable l'OAS, ce diable coupable, comme toujours de tous les maux. La fameuse thèse des tireurs embusqués qui auraient provoqué une sorte de légitime défense provoquant des victimes collatérales.

A l'appui, un croquis à main levé copié par : " Un lecteur qui a pu le voir mais qui n'a pas eu l'autorisation de le photographier ". Je rappelle que ce croquis est un témoignage et qu'en histoire, un témoignage, n'est qu'une affirmation, parmi d'autres et en aucun cas une preuve formelle.
Viennent ensuite pour affiner la démonstration, 3 photos " extraites d'un rapport de l'armée intitulé " Renseignements judiciaires et militaires ", établi au lendemain du 26 mars 1962, publiées par Yves Courrière dans Les Feux du désespoir (Fayard, 1971, p. 544), qui montrent quelques-uns des emplacements des armes automatiques utilisées par l'OAS. "
Ces quelques lignes méritent quelques observations

- Qu'il y ait eu des tireurs postés est certain, mais rien ne prouve que les FM furent mis en place par l'OAS.
Plus encore, de l'immeuble de la rue Alfred Lelluch (3e photo), fut trouvé le cadavre d'un inconnu recouvert d'un drap. La victime était un vietnamien, nommé Tran Trong Doi, né le 25 juin 1932 à Hanoi. Il sera évacué sur un brancard par deux mystérieux civils suivis de Gardes Mobiles. Il disparaîtra mystérieusement…
Les seuls qui avaient dans leurs rangs des asiatiques étaient les Barbouzes dont ces deux accusateurs semblent avoir oublié l'existence.
- Les terrasses étaient gardées par l'armée, positionnés sur les points stratégiques et un hélicoptère Sikorski survolait le tout. Ces tireurs coupables de la fusillade, seraient donc passés entre les mailles pourtant bien resserrées des contrôles policiers et de l'armée.
- Il s'agit d'une provocation bien sur mais qui ne venait pas de là où le croient ces deux procureurs et surtout d'un alibi de " légitime défense " pour le gouvernement qui justifiait son désir et ses intentions d'en finir radicalement avec le réduit de Bab el Oued et de réduire à néant toute velléité de résistance.

" Tout doit être fait, sur-le-champ, pour briser et châtier l'action criminelle des bandes terroristes d'Alger et d'Oran ". le 23 mars - ch De gaulle.

- " J'en ai voulu au général de m'avoir limogé au lendemain de mai 1968. C'était une faute politique. Il m'a reproché de ne pas avoir maintenu l'ordre : "Vous n'avez pas osé faire tirer. J'aurais osé s'il l'avait fallu", lui ai-je répondu.
"Souvenez-vous de l'Algérie, de la rue d'Isly. Là, j'ai osé et je ne le regrette pas, parce qu'il fallait montrer que l'armée n'était pas complice de la population algéroise. " Christian Fouchet, haut-commissaire de l'Algérie française, le 28 octobre 1969 dans le livre de Jean Mauriac : L'Après De Gaulle ; Notes Confidentielles, 1969-1989 -page 41

- " Il est formellement rappelé à la population que les manifestations sur la voie publique sont interdites. Les forces du maintien de l'ordre les disperseront, le cas échéant, avec toute la fermeté nécessaire. " Déclaration du Préfet Vitalis Cros (Préfet d' Alger De novembre 1961 à juillet 1962)

- Et dans son livre " Le temps de la violence " ed Presses de la Cité :
" La nouvelle que nous redoutions et espérions à la fois arriva, les tirailleurs avaient ouvert le feu

Les intentions étaient claires et ce coup ci les preuves d'une machination sont irréfutables.
Ces disciples de Frantz Fanon sont en accord avec cette citation :
" Abattre un Européen, c'est faire d'une pierre deux coups, supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé.

Ils parlent donc ici de " preuves incontestables " et de " falsification de l'histoire ". De la part d'un appelé qui à assisté aux tortures de l'armée sans jamais avoir entendu parler de celles des Barbouzes, de ses compagnons mutilés ou des harkis exterminés est ici assez savoureux.
Suprême injure, le Chant des Africains lors de la commémoration des " nostalgiques de l'Algérie française " que son aveuglement à y voir un " hymne de l'OAS ", alors que c'est le chant de l'Armée d'Afrique dont certains partisans de l'OAS ont fait partie. Pour éclairer sa lanterne Le " Chant des Africains " est, avec la " Marseillaise ", le seul chant militaire qui se chante et se joue au garde-à-vous lors des prises d'armes.
Ensuite tous le lieux communs et éléments de langage se succèdent : " organisation fascisante, terroriste, antirépublicaine, geste odieux, nostalgiques de l'Algérie franàaise, nostalgériques, extrème droite, mise en cause de toutes les valeurs de notre République...
Je signale à ces indignés sélectifs que la République est une et indivisible et que ces " factieux " se battaient justement pour qu'elle le reste et empêcher la braderie de 15 de ses départements.
Je suis moi, " dépité " et " sidéré " de tant de mauvaise foi et de cette cécité intermittente qui s'installe lorsque les vieilles rengaines sont contrariées.
Quant à Média Part, que rajouter de plus ?
Ce média est dans la droite ligne de la désinformation politiquement orientée et surfe sur les vagues des nouvelles tendances " progressistes " qu'il est de bon ton de propager pour bien montrer que l'on n'est pas un réac nauséabond.

Selon lui " ce combat a fait le malheur des " pieds-noirs ". Je dirais tel Savinien de Cyrano de Bergerac : " c'est un peu court jeune homme ! ".
Résumer le malheur des Pieds-Noirs au combat de l'OAS est un raccourci honteux qui fait fi de huit ans "de valise ou de cercueil ".
Citer Madame Nicole Ferrandis, qui représente une association aussi respectable qu'une autre, sans mentionner qu'elle fut touchée dans sa chair de trois balles, qu'elle perdit une sœur dans ce carnage et qu'elle eut une autre soeur gravement blessée, est un " oubli " que l'on pourrait qualifier de regrettable, s'il ne servait pas sciemment d'outil afin que ses lecteurs ne puissent avoir une once de compassion pour une victime que l'on ne saurait voir. L'empathie n'est plus ce qu'elle était.
Et le bouquet final : les manifestants sont victimes de l'OAS qui les a instrumentalisé. Motus sur le quartier de Bab el Oued qui était verrouillé pour affamer sa population.

En filigrane il y a donc le " drame " qui était prévisible (et donc logique voire excusable) puisque, la manifestation exhortée par une organisation " terroriste ", était interdite.
Celle du 17 octobre 1961 à Paris l'était aussi et pourtant cette mouvance journalistique ne cesse de la commémorer en triturant les chiffres, pour demander à la France de s'agenouiller pour faire son Mea Culpa.
On se demande vraiment qui propage un " récit fallacieux ".

Pour terminer, il serait bon que ces deux assoiffés de vérité, répondent aux questions suivantes :

Pourquoi l'enquête judiciaire est-elle tardivement ordonnée ?
Pourquoi fut elle bâclée en quelques jours ?
Pourquoi le compte-rendu de l'enquête réalisée par le Commissaire de police Pierre Pottier ne sera jamais rendu public ?
Pourquoi l'autorité militaire se refusera à toute audition du service d'ordre ainsi qu'à la communication du dispositif d'implantation des unités engagées ?
Pourquoi la commission rogatoire sera retournée au magistrat instructeur sans exécution.
Pourquoi, en 1966, le juge d'instruction Charbonnier ne peut consulter les pages du journal de marche du 4ème R.T. détachées et transmises au Procureur général Jonquères qui instruisait ce dossier pour l'Armée ?
Pourquoi " LIVRE BLANC " " ALGER LE 26 MARS 1962 " qui est un recueil des témoignages nécessaires pour pouvoir porter plainte devant les tribunaux, fut interdit et détruit dès sa parution ?
Pourquoi au cours de la fusillade, d'autres preuves ont été arrachées des mains des journalistes, des photographes et des cameramen.
Pourquoi deux rouleaux de pellicules envoyées comme à l'accoutumée au développement en France, ne sont cette fois, jamais revenus ?
Pourquoi aucun tireurn'a jamais été arrété ?
Pourquoi aucune arme n'a été retrouvé dans les immeubles des tireurs?
Pourquoi, même si l'on admet un tir initial en direction des soldats, ceux-ci n'ont-ils pas simplement riposté en direction des façades plutôt que de se livrer à cet mitraillage acharné au ras du sol, sur des gens désarmés et ce, malgré les appels à cesser le feu de leurs officiers ?
Pourquoi faire appel à des tirailleurs du 4ème RTA qui n'avaient aucune expérience dans le maintien de l'ordre, alors qu'une directive du commandement supérieur en Algérie, disparue depuis des archives militaires, aurait prohibé l'emploi de cette unité de combat en contact direct avec la foule à Alger, en l'absence du chef de corps, dont le P.C se trouvait à plus de 100 kilomètres d'Alger ?
Pourquoi des cadavres furent escamotés, disparus, cachés sans que les familles ne puissent les récupérer ?
Pourquoi des victimes furent enterrées de nuit à la sauvette ?
Pourquoi des blessés ont-ils été achevés ?
Pourquoi un tel acharnement (12 minutes de fusillade et près de 2000 douilles retrouvées sur place) ?

Ces questions laisseront de marbre ces deux amblyopes peu attachés aux " détails " contradictoires.

Il y a cependant un point sur lequel nous pouvons être d'accord :
" Il serait temps de rendre public ces documents ! " En espérant qu'ils n'aient pas été détruits et emportés par le " grand vent de l'histoire ", ce qui satisferait ces chercheurs de vérité qui préféreraient s'avilir encore davantage plutôt que de devoir reconnaître un crime d'état.
Nota : Documents fournis par J.L.G

Témoin de la Guerre de Libération de l'Algérie, comme appelé (de juin 1961 au 13 mars 1962), affecté à la Villa Susini, j'ai eu l'occasion de constater de très nombreuses exactions commises dans cette période par l'Armée Française (en particulier la torture), des crimes contre l'Humanité, des crimes de guerre, des crimes d'état dont la France porte la terrible responsabilité.
Le 27 janvier dernier je vous interpellais quant à votre intervention du 26 janvier 2022, relative à la fusillade de la rue d'Isly à Alger le 26 mars 1962, quant à vos propos : " ce massacre du 26 mars 1962 est impardonnable pour la République ". Je vous avais fait la remarque que votre présentation des faits était une falsification grave de l'Histoire de notre pays, d'autant plus grave qu'elle émanait du Président de la République lui-même. Je justifiais cette remarque par le plan que j'avais pu consulter aux archives de Vincennes qui était la preuve formelle de la provocation du commando de l'OAS " oubliée " : preuve incontestable.
Samedi 26 mars 2022, vous avez fait déposer une gerbe à la mémoire des victimes de la fusillade de la rue d'Isly à Alger le 26 mars 1962 au Mémorial du Quai Branly. Compte tenu de ce geste et de la présence d'une haie militaire y présentant les armes ainsi que les personnalités officielles présentes, cette commémoration révélait donc le caractère le plus officiel que l'on puisse considérer.
Or, cette commémoration organisée par un groupe de nostalgiques de l'Algérie Française, sera clôturée par l'interprétation du " Chant des Africains " (cette chanson qui fut l'hymne de l'OAS), avec les militaires au garde à vous. Cela ne peut donc que s'interpréter comme un hommage à cette organisation fascisante, terroriste antirépublicaine puisqu'elle organisa un putsch pour tenter de renverser la République, et tenta 2 attentats contre le Président de la République d'alors.
La clôture de cette manifestation, est donc un geste odieux, remettant en cause toutes les valeurs de notre République et elle a donc eu votre caution. Le Rapport de Benjamin STORA, que vous aviez commandé, il y a un peu plus d'un an, minimisait déjà considérablement la responsabilité de l'OAS dans cette période de la Guerre de Libération de l'Algérie. Vos récentes interventions relatives à la commémoration de ce 60ème anniversaire ne peuvent se comprendre que comme une volonté de votre part d'une réhabilitation, de fait, de cette organisation terroriste, fascisante qui a tenté de remettre en cause notre République.
C'est fort dépité, tellement je suis sidéré, Monsieur le Président de la République, que je vous adresse mes salutations respectueuses pour l'institution que vous représentez.
Henri POUILLOT
Ancien Combattant pendant la Guerre de Libération de l'Algérie, militant antiraciste, anticolonialiste, défenseur des droits de l'homme

http://www.micheldandelot1.com/lettre-ouverte-d-henri-pouillot-a-emmanuel-macron-objet-19-mars-2022-2-a212309197

26 mars 1962 : occultation du rôle de l'OAS par les " nostalgériques " et par Macron (Blog Médiapart)

La volonté d'Emmanuel Macron de " réconcilier les mémoires " des différentes catégories de victimes de la guerre d'Algérie quitte à faire dans certains cas l'économie d'un regard historique sur la véracité ou les mensonges des récits sur lesquels certaines mémoires se sont constituées, connait de sérieuses limites.
Dans le cas du massacre de manifestants européens le 26 mars 1962 rue d'Isly, à Alger, une semaine après le cessez-le-feu consécutif aux Accords d'Evian, le président de la République a donné satisfaction aux associations " nostalgériques " qui attribuent à l'armée française toutes les responsabilités dans cet événement tragique.
Il a choisi d'éluder la lourde responsabilité de l'OAS (organisation armée secrète) dans ce massacre, alors que des documents montrent que des armes automatiques installées par elle ont ouvert le feu sur le barrage tenu par des militaires français.
Que montrent les archives françaises ?
Un plan conservé au Service historique de la Défense (SHD) concerne la fusillade de la rue d'Isly du 26 mars 1962. Il figure au SHD dans un dossier correspondant à la cote GR1H2703, dans la neuvième chemise de ce dossier, qui porte la cote 1H2703-D9. Un lecteur qui a pu le voir mais qui n'a pas eu l'autorisation de le photographier en a fait la copie ci-dessous.


Il montre, en pointillé bleu, le barrage constitué par le 4e régiment de tirailleurs algériens, qui a effectivement ouvert le feu sur des manifestants, mais il a aussi été pris sous le tir d'armes automatiques installées par des commandos de l'OAS sur des balcons et des toits de la rue d'Isly et des alentours, dont les emplacements, repérés par l'armée, sont marqués en rouge sur ce plan (les ronds bleus désignent les postes de commandement de l'armée française).

Cela est confirmé par trois photos extraites d'un rapport de l'armée intitulé " Renseignements judiciaires et militaires ", établi au lendemain du 26 mars 1962, publiées par Yves Courrère dans Les Feux du désespoir (Fayard, 1971, p. 544), qui montrent quelques-uns des emplacements des armes automatiques utilisées par l'OAS.

Il serait temps de rendre public ces documents, et, plus généralement, conformément aux promesses qui ont été faites et qui tardent à être suivies d’effets, d’ouvrir les archives de la guerre d’Algérie.

Deux gerbes officielles à la cérémonie des « nostalgériques »

Nicole Ferrandis, qui préside une association de victimes du 26 mars 1962 dans la continuité du combat de l’OAS contre le cessez-le-feu et contre l’indépendance de l’Algérie — ce combat qui a fait le malheur des « pieds-noirs » —, a refusé de venir commémorer à l’Elysée le cessez-le-feu du 19 mars.
Néanmoins, la ministre Geneviève Darrieussecq et le président de la République ont fait déposer une gerbe samedi 26 mars à la cérémonie organisée par son association au Mémorial du Quai Branly, ce monument inauguré par Jacques Chirac le 5 décembre 2002 pour satisfaire une promesse qu’il avait faite entre les deux tours de la présidentielle face à Jean-Marie Le Pen pour rallier une partie de ses soutiens. Pas un mot de sa part ni de la part de l’Elysée sur la responsabilité des terroristes de l’OAS dans ce drame qui a frappé des civils européens que cette organisation terroriste a choisi de sacrifier au profit de son combat politique. Sur ce monument, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, l’extrême droite a obtenu l’ajout aux noms des militaires qui y sont honorés ceux des victimes de la rue d’Isly. Samedi 26 mars 2022, après le dépôt des deux gerbes de la ministre et d’Emmanuel Macron, le Chant des Africains — détourné par les « nostalgériques » pour en faire leur hymne de ralliement — a clos la cérémonie.
Si les institutions et les forces politiques françaises acceptent tacitement le récit fallacieux construit par les « nostalgériques » sur l’indépendance de l’Algérie et la supposée « trahison » des autorités françaises de l’époque, l’extrême droite, qui atteint en France un étiage scandaleusement élevé — exceptionnel en Europe —, a de beaux jours devant elle. Et, plus encore, si son discours est pris pour argent comptant par la droite et par le parti d’Emmanuel Macron, un discours qui fait revivre le racisme colonial pour le malheur du pays.

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Mis en ligne le 09 avril 2022

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