Le 21 décembre 2010, une résolution de l'O.N.U instaurait une " journée internationale des victimes et disparitions forcées ", qui sera célébrée le 30 août de chaque année.
Depuis qu'est entrée en application cette noble décision dédiée au souvenir, nos disparus n'y furent jamais associés.
Il est vrai que la responsabilité du pouvoir de l'époque est écrasante. Il ne faut donc pas faire connaître au quidam de base, du peu de cas que l'on a fait de ces français qui faute d'être " à part entière ", se sont retrouvés " entièrement à part ".
Notre communauté se retrouve réduite à célébrer dans son coin, la mémoire des siens, dans l'indifférence générales des grands médias nationaux.

Des articles comme celui, ci-dessous, relayaient les déclarations pleines d'assurance des ministres en exercice.

Pourtant, dès le 22 août 1962, le Comité International de la Croix Rouge (C.I.C.R.) s'inquiétait de la situation.

A ces disparus civils de souche européenne (FSE), s'ajoutaient près de 500 miltaires dont le sort ne remua guère l'opinion publique peu ou pas informée.

Et ce n'est pas le livre de Jean Jacques Jordi qui ouvrira les yeux de nos belles consciences.

La France, partie prenante dans la décision de l'ONU, " patrie des droits de l'homme ", s'émeut et manifeste pour que vérité soit faite sur les disparus de la dictature argentine, mais se fiche comme d'une guigne de ses ressortissants.

L'habitude est une seconde nature.
Merci à Hervé et Jean Louis pour les documents.

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Mis en ligne le 12 septembre 2014

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